La Belgique est de nouveau touchée par la grippe aviaire et des canards ou d’autres volailles ont pu être vendus à des particuliers sur le territoire français.

La Préfecture du Nord attire notre attention et rappelle d’être vigilant et de consulter un vétérinaire au moindre signe évocateur de grippe aviaire.

La Direction Départentale de la Protection des Populations (DDPP59) appelle à un renforcement de la vigilance en rappelant que,

  • les détenteurs de volailles (basse-cour) ou autres oiseaux captifs non commerciaux élevés en extérieur doivent se déclarer auprès des mairies. Ce recensement permet de détecter le plus rapidement possible la maladie et de s’assurer qu’elle ne circule pas.
    Pour cela,
    – utilisez le service de télédéclaration sur service-public.fr
    – ou téléchargez le Cerfa 15472*02 en pdf, à remplir et à remettre à l’accueil de la mairie
    >> vous pouvez aussi vous rendre directement à l’accueil de la Mairie, ouverte du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h (jusque 18h30 le lundi), samedi de 8h30 à 11h30, fermée le mardi matin.
  • toute mortalité anormale doit être signalée à un vétérinaire ou à la DDPP : 03 28 07 22 00 / ddpp@nord.gouv.fr

Quelques mesures de biosécurité

L’influenza aviaire, ou grippe aviaire, est une maladie virale qui peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux sauvages ou domestiques. Le virus qui sévit actuellement ne touche pas l’homme, mais infecte les volailles -il n’y a cependant aucun risque à consommer des produits de volaille contaminée.

Les canards et les oies sont le plus souvent porteurs asymptomatiques. Les autres volailles (pintades, poules, dindes, cailles…) montrent des symptômes très rapidement suite à l’infection et leur mortalité peut être très élevée.

Il est donc demandé :

  • de ne pas laisser divaguer les volailles
  • d’éviter les échanges et les visites dans les élevages voisins
  • de réduire les parcours des animaux en les maintenant enfermés dans un bâtiment fermé, dans des volières hermétiquement grillagées (côtés et dessus) ou, pour les volailles autres que canards et oies, dans des enclos de taille réduite, hermétiquement grillagés avec un filet par dessus.
  • de mettre l’eau et la nourriture des volailles à l’abri de la faune sauvage*

*la faune sauvage est fortement soupçonnée de diffuser actuellement la maladie, d’où la nécessité de confiner ou de protéger vos oiseaux d’agrément et de basse-cour en évitant tout contact avec elle.

Enfin, si vous trouvez des cadavres d’oiseaux sauvages, prévenez l’OFB (Office Français de la Biodiversité : sd59@ofb.gouv.fr) ou la FDC (Fédération Départementale des Chasseurs : webfdc59@chasse59.net).